top of page
Photo du rédacteurFestival Diapason Megève

Wolfgang Amadeus Mozart : 10 anecdotes au sujet du prodige de la musique classique !

Wolfgang Amadeus Mozart est incontestablement l’un des plus grands génies de l’histoire de la musique classique. Compositeur prodige dès son plus jeune âge, il a marqué son époque par une œuvre d'une richesse et d’une diversité exceptionnelles, qui continuent de fasciner les mélomanes du monde entier plus de deux siècles après sa disparition.


Photo d'une statue de wolfgang amadeus mozart - festival diapason megeve - musique classique - classiquicime
Dès son plus jeune âge, Wolfgang Amadeus Mozart faisait preuve d'un talent hors du commun ! Crédit photo : Unsplash

Toutefois, derrière ses compositions magistrales, se cache une personnalité tout aussi fascinante, pleine de facettes surprenantes et d'anecdotes étonnantes. À travers ces 10 histoires insolites, plongeons dans l’intimité de ce musicien hors du commun et découvrons qui était Wolgang Amadeus Mozart.


Les premiers pas de Wolfgang Amadeus Mozart : un génie musical dès le plus jeune âge

Dès son plus jeune âge, Wolfgang Amadeus Mozart a fait preuve d’un talent musical hors du commun. Capable de reproduire des morceaux entiers après une simple écoute, il a étonné son entourage par sa mémoire et sa virtuosité. À seulement cinq ans, il composait déjà ses premières œuvres, comme ce menuet, certes simple, mais révélateur de sa précocité exceptionnelle. Un début fulgurant qui allait marquer le début d’une carrière extraordinaire.


Wolfgang Amadeus Mozart, accompagné de sa sœur Nannerl, parcourt les cours royales de toute l’Europe. Entre 1763 et 1766, la famille Mozart entreprend une tournée spectaculaire qui les mène de Munich à Paris, en passant par Londres et La Haye. Partout où ils se produisent, le jeune prodige éblouit les spectateurs, improvisant, composant et jouant avec une maîtrise impressionnante du clavecin, du violon et de l’orgue. À seulement 7 ans, il se produit devant l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche et le roi Louis XV, des moments clés qui marqueront sa jeunesse et poseront les fondations de sa future carrière exceptionnelle.


Wolfgang Amadeus Mozart le farceur : quand le génie musical S’exprime avec malice !


Derrière le génie musical de Wolfgang Amadeus Mozart se cache une personnalité vive, espiègle et souvent malicieuse, que l’on découvre à travers ses lettres et ses compositions. Le compositeur, loin d’être un simple virtuose, s’amusait souvent avec les mots, parfois osés, qui reflètent sa joie de vivre et sa fantaisie débordante. Il n’hésitait pas à faire preuve d’une liberté totale d’expression, notamment dans ses célèbres « canons scatologiques ». Ces petites pièces, volontairement crues, où il aborde des thèmes comme la flatulence ou la défécation.


image d'une oeuvre de mozart, festival diapason megeve, musique classique, classiquicime 2025
Derrière le génie musical de Wolfgang Amadeus Mozart se cache une personnalité vive, espiègle et souvent malicieuse Crédit photo : Pexels

Cet amour des jeux de mots et de la dérision se retrouve également dans ses opéras, où il insère des clins d'œil subtils et des touches d’humour. Tout au long de sa vie, Mozart conservera cette facétie, cette capacité à rire de tout et à injecter une légèreté de ton même dans ses œuvres les plus sérieuses, faisant de lui un génie à la fois profond et insouciant, et surtout un être humain profondément attachant.


La vie amoureuse de Mozart : entre passion, disputes et dévouement


La vie amoureuse de Wolfgang Amadeus Mozart est bien loin des contes de fées. Tout au long de sa vie, il fut jalonné de passions intenses et de turbulences. En 1782, il épouse Constance Weber, une soprano de son entourage. Leur mariage sera marqué par des hauts et des bas, entre moments d’affection et disputes fréquentes. À travers une série de lettres, on découvrira une relation pleine de complicité, où les mots doux se mêlent souvent aux petites querelles du quotidien. Mozart affectionne particulièrement le surnom de « Stanzi Marini » pour sa femme, mais n’hésite pas à la taquiner sur son apparence ou son caractère. Constance, de son côté, doit faire face au tempérament volatile et dépensier de son époux. Malgré ces tensions, elle reste une compagne fidèle et un soutien inébranlable tout au long de leur vie commune. Après la mort de Wolfgang Amadeus Mozart, c’est elle qui prendra en main la préservation de son héritage. Elle organisera des concerts et rencontrera des éditeurs pour assurer la reconnaissance de son œuvre. Un acte de dévouement profond qui témoigne de l’amour et du respect qu’elle lui portait.


Mozart et son étourneau : un amour inattendu et poétique


En avril 1784, Mozart fait l’acquisition d’un étourneau, un oiseau dont le chant le fascine profondément. Ce petit compagnon parvient même à reproduire des extraits d’une de ses propres compositions. Selon ses notes, il l’aurait acheté pour 34 kreutzer après l’avoir entendu siffler un motif de son Concerto pour piano n°17 en sol majeur. Rapidement, l’oiseau devient son animal de compagnie préféré. Mozart passe de longues heures à l’écouter chanter et à interagir avec lui, le considérant presque comme un partenaire musical.


Lorsque l’étourneau meurt trois ans plus tard, le compositeur est inconsolable. Il organise des funérailles pour l’oiseau et lui écrit un poème en hommage, pleurant la perte de son « petit fou », un être qui l’avait tant amusé. Cet attachement sincère de Mozart pour son étourneau révèle une facette tendre et émotive de sa personnalité. Grand amoureux des animaux, particulièrement des oiseaux, il aimait contempler leur vol et écouter leur chant. Une preuve supplémentaire de son cœur d’artiste, sensible aux merveilles de la nature.


Mozart et Salieri : démystification d’une rivalité légendaire


Pendant longtemps, Mozart et Salieri ont été présentés comme des rivaux acharnés, au point qu’une rumeur persistante a même évoqué un empoisonnement de Mozart par son confrère italien. Cette légende, largement popularisée par la pièce de Pouchkine et l’opéra de Rimski-Korsakov, ne repose pourtant sur aucun fait avéré. En réalité, bien qu’ils aient rivalisé pour attirer les faveurs de l’empereur Joseph II, leur relation était loin d’être conflictuelle.


Les deux compositeurs entretenaient un véritable respect mutuel, et leur compétition était avant tout saine, alimentée par une émulation artistique. Ils ont d’ailleurs collaboré à plusieurs reprises : en 1785, ils composent ensemble une cantate pour voix et piano, et en 1788, c’est Salieri qui dirige la première de Don Giovanni à Vienne. Bien qu’il y ait eu quelques tensions ponctuelles, leur relation était en somme cordiale. Salieri n’avait aucune raison de souhaiter la disparition de Mozart, dont il reconnaissait indéniablement le génie. Quant à la mort prématurée de Mozart, elle trouve plus probablement son origine dans sa santé fragile, et non dans un complot orchestré par son confrère. Si la tentation de romancer la vie des grands artistes est toujours forte, la réalité, elle, se révèle bien plus complexe. La soi-disant rivalité entre Mozart et Salieri en est un parfait exemple, un mythe posthume qui occulte la nature véritablement professionnelle et respectueuse de leur relation.


Le requiem de Mozart : mystères et réalités derrière une commande énigmatique !


En juillet 1791, Mozart reçoit la commande d’une messe des morts de la part d’un mystérieux individu vêtu de gris, qui lui promet une récompense en échange de l’œuvre, tout en gardant son identité secrète. Intrigué, le compositeur accepte et commence à écrire ce qui deviendra son célèbre Requiem. Toutefois, sa santé déclinant rapidement, il ne parvient pas à achever la composition avant sa mort en décembre 1791. Ce sont son élève Franz Xaver Süssmayr et d’autres collaborateurs qui compléteront l’œuvre inachevée. Les circonstances mystérieuses de cette commande ont nourri des spéculations, certains voyant dans cette demande un présage de la fin imminente de Mozart, d’autres évoquant un complot. En réalité, le commanditaire n’était autre que Franz von Walsegg, un comte mélomane qui avait l’habitude de faire passer les œuvres d’autres compositeurs pour les siennes. Le Requiem, par sa beauté poignante et son inachèvement, continue de captiver l’imaginaire collectif, représentant à lui seul les derniers mois mystérieux de la vie de Mozart.


Le billard : la passion inattendue de Wolgang Amadeus Mozart


Parmi les nombreuses passions de Mozart, l'une des plus surprenantes est sans doute le billard. Le compositeur était un joueur talentueux, capable de passer des heures entières à se perfectionner dans ce jeu. Dans une lettre à son père, il décrit avec enthousiasme une partie qui s’est prolongée jusqu'à minuit, témoignant de son habileté et de sa précision sur la table.



statut de wolfgang amadeus mozart - festival diapason megeve - musique classique - classiquicime
Parmi les nombreuses passions de Mozart, l'une des plus surprenantes est sans doute le billard - Crédit photo : Pexels


Mozart était si passionné par le billard qu'il en fit installer une table dans son appartement de Vienne. Jouer au billard devenait pour lui une manière idéale de se détendre et de se vider l’esprit entre deux sessions de composition. On peut aisément imaginer le compositeur, après une journée passée à écrire de la musique, saisissant une queue de billard pour entamer une partie animée avec ses amis, un moment de détente bienvenu au cœur de son intense activité créative.


La dernière demeure de Mozart : l'Anonymat


Wolfgang Amadeus Mozart meurt le 5 décembre 1791, à seulement 35 ans, probablement des suites d’une insuffisance rénale. Conformément aux pratiques de l’époque, il est enterré dans une fosse commune du cimetière Saint-Marx à Vienne. Son corps est enveloppé dans un simple linceul et jeté dans la fosse avec d’autres défunts, sans pierre tombale ni épitaphe pour honorer sa mémoire. Bien que cet anonymat puisse choquer au regard de son génie, il reflète simplement les coutumes funéraires de la fin du XVIIIe siècle à Vienne. À cette époque, seules les personnalités de haut rang bénéficiaient d’une sépulture individuelle. Pour le reste de la population, la fosse commune était la norme.


Pour ne rien manquer de la programmation, des actualités musicales, des avants-premières et des informations exclusives de la scène classique. Rejoignez sans plus attendre le Festival Diapason Club






7 vues0 commentaire

Comments


bottom of page